Qui sont Murphy et Pixel ?
C’est un article un peu différent que je vous propose aujourd’hui, car j’aimerais vous parler de nos fidèles acolytes : Murphy et Pixel. Si vous nous suivez sur les réseaux sociaux, vous commencez à bien les connaître et à définir leurs caractères, bien différents l’un de l’autre. Murphy est un petit chien dans toute sa splendeur, un peu hautain, et Pixel, est une vraie gentille, le cœur sur la patte.
Murphy, x Pinscher Nain
Commençons par Murphy, notre premier chien « à nous ». Il a rejoint notre famille en février 2016, mais avant notre rencontre, ce petit bout de chien n’a pas eu un début de vie facile… Il nous vient tout droit de la SPA de Montpellier. Et oui, nous aussi on a eu beaucoup de mal à comprendre comment des gens ont pu abandonner ce si petit être (il a été trouvé à seulement 4 mois, errant dans les rues de Montpellier…).
Notre rencontre
Heureusement pour lui, on s’est arrêté un peu par hasard à la SPA ce jour-là, car l’idée d’un chien nous trottait dans la tête. Nous venions de signer pour notre premier « chez nous » et un petit compagnon ne serait pas de trop pour former une vraie famille.
Avant de voir cette petite bouille d’amour, Tristan voulait un Staff ou un Staffy. Un chien, « un vrai ». Mais contre toute attente, c’est un petit croisé Pinscher d’à peine 4 kilos qui a fait fondre son cœur, et le mien par la même occasion. Vous l’auriez vu quand la bénévole l’a sortie de son box… Il était heureux, sa queue frétillait, il pleurait, il bondissait sur nous. Et quand nous nous sommes assis au sol, sans même échanger un regard, on savait que c’était lui et aucun autre. Toutefois, on savait que l’accueil d’un animal ne devait pas être un acte irréfléchi, donc on a « réservé » ce petit chien, puis on s’est laissé la nuit pour réfléchir.
Quelle nuit horrible ! À peine rentrés, on ne pensait qu’à lui, en plein mois de février, seul dans son box froid… Tristan a rapidement trouvé son petit nom : Murphy.
Vous connaissez la loi de Murphy ? Elle dit que tout ce qui doit arriver arrivera, et ce petit chien n’a pas été mis sur notre route par hasard.
L’adoption
Après une nuit agitée, on est vite reparti à la SPA pour valider l’adoption de ce petit cœur. On avait trop peur que quelqu’un d’autre l’adopte avant nous… Mais la bénévole nous l’avait bien gardé. On est arrivé sans rien, ni laisse, ni collier… Les vrais novices ! Seulement un chèque pour solder son adoption. Heureusement, ils doivent avoir l’habitude de ce genre de situation, car la secrétaire nous a gentiment prêté un collier, une laisse et même une petite serviette pour le trajet. Trajet qui nous a menés au premier magasin pour animaux pour acheter le nécessaire : croquettes, harnais, laisse, pull (en février, il fait très froid), des friandises et quelques jouets. Étant novices du monde canin, nous avons été très bien accueillis et conseillés par le vendeur.
Le (dur) retour à la réalité
Par la suite, nous avons été confrontés à une chose dont on n’avait jamais eu connaissance : la réactivité canine… Depuis toujours, Murphy est un réactif congénère. Aujourd’hui, il s’est un peu calmé, mais il a parfois des rechutes. A l’époque, on n’arrivait plus à le gérer, donc on a fait appel à un éducateur canin… Quelle erreur ! Nous nous sommes retrouvés face à un « éducateur » de l’ancien temps… Et malheureusement, on n’avait pas les mêmes connaissances qu’aujourd’hui… On a donc appliqué ses conseils, même si ça nous bouffait de l’intérieur. Un jour, on a décidé de dire stop ! Ce n’est pas normal de se rendre chez un professionnel avec la boule au ventre. Et on a bien fait !
Le club canin
Quelques mois après cet épisode, nous avons rejoint un club canin (car sa réactivité ne s’était pas améliorée) et c’est là que Murphy a démontré tout son potentiel, avec une éducation bienveillante. Chaque semaine, on se rendait au club sans stress, sans pression. Juste par plaisir. Des moniteurs bénévoles impliqués, disponibles et bienveillants nous ont montré le chemin pour obtenir les bons comportements. Le changement a été radical ! Moins de 4 mois après les premiers cours d’éducation, Tristan et Murphy faisaient leurs débuts en agility et c’est là qu’ils se sont vraiment épanouis.
Après un début fastidieux et des mois de travail, c’est un vrai petit champion que nous avons découvert ! C’était ce qu’il lui fallait pour se canaliser : un sport canin. Il lui arrivait encore de réagir sur ses congénères, mais beaucoup moins violemment, puis plus du tout dans l’enceinte du club. Au fil des mois, le binôme s’est beaucoup entrainé pour pouvoir participer à des concours. Pour cela, il faut obtenir le fameux pass-agility. Malgré quelques petites erreurs, Murphy fait l’unanimité auprès du jury et obtient le sésame pour débuter le concours.
Les concours d’agility
Dès son premier concours, ce petit bout de chien n’a laissé personne indifférent. D’une part, car il y a peu de Pinschers en agility, d’autre part, car il était bon, très bon. Et personne ne connaissait ce duo. Je me souviendrais toute ma vie de l’émotion que j’ai ressentie lorsqu’ils sont sortis (presque) victorieux pour leur tout premier concours (3e). Les concours se sont enchainés, les podiums aussi, puis le passage en grade 2. De véritables concurrents pour « un croisé ».
Petit, rapide, appliqué (quand il le voulait). Car oui, même si cette histoire semble idyllique, Murphy reste un petit chien foufou, qui aime faire ce qu’il veut. Donc il y a eu beaucoup d’éliminés, car Monsieur aimait courir comme un fou sur le terrain, laissant Tristan seul au milieu du terrain, sous les regards du juge et des autres concurrents.
C’est un regard nostalgique que je porte sur cette période, car aujourd’hui, l’agility c’est terminé pour Murphy. Avant notre départ, il n’avait plus la même envie, puis leur binôme était arrivé au bout, car les chiens non inscrits au LOF ne peuvent pas participer aux championnats de France ou toutes autres compétitions internationales. De plus, il va faire 7 ans cet été et il a un début de luxation de la rotule. Alors, il aura bien profité, et il mérite une bonne et très longue retraite. Si un jour on se pose quelque part, il reprendra un sport plus cool, comme le hoopers par exemple.
Pixel, Border Collie
Pour Pixel, c’est différent, elle n’a aucun passif, et a vécu ses premiers mois dans des conditions parfaites, avec ses deux parents et sa fratrie. À la base, c’est Tristan qui devait prendre un Border Collie pour se challenger davantage en agility, mais il s’est ravisé, car Murphy lui demandait déjà beaucoup de temps. Du coup, l’idée d’avoir mon chien d’agility me plaisait bien !
Le choix de ce futur chien
Lorsque j’ai décidé de prendre mon chien d’agility, j’hésitais entre deux races : le Kelpie Australien et le Border Collie. Deux races bergères, aussi similaires que différentes. Que ce soit par le physique ou le caractère. Après en avoir discuté avec la coach d’agility du club, le Border Collie semblait être une race qui me convenait le mieux. Cette même coach avait une chienne gestante de son mâle, mais comme elle avait déjà plusieurs réservations sur cette portée, je n’ai pas osé tenter ma chance.
Pourtant, plus les jours passaient, plus je parlais de cette portée à Tristan. Un jour, il en a eu marre et a demandé à sa coach si tous les chiots à venir étaient réservés. Elle avait déjà quelques demandes, c’est vrai, mais voir grandir un de ses chiots auprès d’elle n’avait pas de prix. Je ne remercierais jamais assez Tristan d’être allé lui demander, sinon, Pixel ne serait surement pas parmi nous aujourd’hui.
Pourquoi cette portée ?
La première chose, c’est que je connaissais les deux parents, deux chiens équilibrés, affectueux et qui bossent bien (que ce soit au troupeau ou en agility). Deuxièmement, notre coach n’était pas seulement coach d’agility, elle était également éducatrice canin, donc je savais que je ne serais pas seule pour éduquer ma future chienne, car contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas une race facile. Il faut gérer l’explosivité, la sensibilité, l’instinct et bien d’autres paramètres propres à cette race.
Moins d’un mois après cette décision, Pixel venait au monde. La première à pointer le bout de son nez, suivi de sa sœur et ses deux frères. S’en sont suivies les 4 semaines les plus longues de ma vie ! Car avant ces longues semaines, je savais qu’une des deux femelles allait rejoindre notre famille, mais je ne savais pas encore laquelle. Ce n’est pas nous qui avons choisi. Nous avons préféré laisser ce choix à l’éleveuse, selon nos besoins et nos désirs. Elle était la mieux placée pour savoir laquelle des deux serait le plus apte à vivre avec nous (et Murphy). Une fois le premier mois passé, on savait quel chiot viendrait agrandir notre famille : Pixel. Et Un mois plus tard, elle était à la maison avec nous. J’étais tellement impatiente, que j’ai dévalisé les boutiques pour animaux, alors qu’elle n’arrivait que dans quelques semaines.
Les sports canins
Au fil des mois, nous avons commencé l’agility progressivement, en respectant son âge et sa croissance. Elle adorait ça ! Les tunnels sont une véritable passion pour elle et moi, je prenais beaucoup de plaisir à lui apprendre.
Quand elle a eu 7 mois, on a commencé le troupeau. Les deux parents travaillant régulièrement, il était logique pour moi de l’initié à cette discipline où l’instinct est plus fort que l’apprentissage. Et clairement, je l’ai immédiatement remarqué, car plus les séances passaient, plus elle progressait. Quant à moi, j’avais beaucoup de mal à comprendre le fonctionnement. Heureusement, notre coach de troupeau était très patiente.
Hello Covid
Malheureusement, après seulement quelques mois d’entrainement au troupeau et à l’agility, le Covid nous a rattrapés et le confinement nous a obligés à stopper les entrainements. Une fois le confinement levé, on a pu reprendre et c’est une nouvelle chienne que j’ai découvert. Plus à l’aise, plus confiante, plus sûre d’elle. Entre-temps, les chaleurs sont arrivées et mon petit bébé a laissé sa place à une petite adulte.
Une chienne exceptionnelle
Début 2021, nous avons obtenu notre pass-agility, puis elle a été confirmée au troupeau. Mais un nouveau confinement nous a une fois de plus ralentis dans nos projets, pour mieux reprendre ensuite ! Car après, on a commencé les concours et c’était un réel plaisir de courir avec elle sur le terrain. Une chienne attentive, respectueuse, qui a su m’offrir plusieurs fois les marches du podium, malgré le peu de concours que nous avons fait.
Avec cette nouvelle aventure, nous n’avons pas pu aller au bout de nos objectifs, mais pour elle, ce n’est qu’une pause, car elle n’a que 3 ans. Et je compte bien reprendre, si on se pose quelque part un jour.
Je m’excuse d’avance pour ce looong pavé, mais il y a tellement de choses à dire sur eux, que j’ai raccourci au maximum. Si vous avez lu jusqu’au bout, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire.
Écris par Océane Dltr
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Génial j’adore merci beaucoup Pixel je ne la connais pas trop mais Murphy un peu plus surtout dans ses rencontres avec Nouchka 😄😄 bisous à tous les deux et caresses au toutous
Merci pour ton commentaire 😘 Murphy et Nouchka font vraiment la paire ! La pestouille et le chef 😂